En dépit des nombreuses difficultés rencontrées, nous n’avons eu de cesse de consolider notre impact au fil des années sur les populations défavorisées
2009
UNE VOCATION PHILANTHROPIQUE
L’aventure a commencé il y a plus de 10 ans, lorsqu’Ibrahim Kueti, ému par le sort épouvantable auquel se retrouvent régulièrement confrontés les enfants, femmes et même hommes issus d’unions non légalisées, s’engage à promouvoir le recours aux unions civiles dans sa communauté. Il crée alors, avec sept de ses compères l’association UNIPROM, à travers laquelle seront effectuées de nombreuses campagnes de sensibilisations sur le bienfondé et la nécessité des actes d’état civil dans leur rôle protecteur des droits de la femme et de l’enfant notamment.
2013
NAISSANCE D’UNAPROFAD
Les échanges réguliers qui ont suivi l’adhésion massive des populations à la cause défendue par l’association ont révélé d’une part la nécessité de préparation et d’éducation des couples sur des thématiques telles que leurs droits et devoirs, les options matrimoniales, les questions successorales, et d’autre part les difficultés rencontrées par de nombreux quidams pour trouver un ou une partenaire adapté (e), ce en plus des défis financiers majeurs auxquels font face de nombreux couples pour assurer la survie de leur famille. L’association UNIPROM devient alors l’ONG UNAPROFAD (Union Nationale pour la Promotion de la Famille et du Développement) et étend son spectre d’objectifs au soutien et à la consolidation du tissu familial dans sa globalité. De nombreuses discussions prénuptiales sont alors mises en place, en prélude à des vagues massives d’organisation et de facilitation de mariages collectifs, à travers lesquels nous sommes parvenus à organiser jusqu’à 200 mariages civils en une seule journée, un record national à ce jour. Cette période marque également l’entame de sessions éducatives visant au développement personnel et à l’insertion socioprofessionnelle de populations défavorisées.
2015
DES FLÉAUX LARGEMENT MÉCONNUS
Bien au-delà du besoin de préparation, notre implication dans la vie de famille des couples que nous avons accompagnés a fait ressortir un fléau social dans une proportion que nous étions loin de soupçonner : le nombre exorbitant d’enfants Camerounais sans acte de naissance. En effet, la loi Camerounaise octroie un délai de 90 jours aux parents pour établir l’acte de naissance d’un nouveau-né. Passé ce délai, ces derniers doivent entreprendre un lourd parcours du combattant pour obtenir un jugement supplétif. Force est de constater que pour des raisons variées, de nombreux parents ne parviennent pas à faire établir les actes de naissance de leur progéniture dans les délais, et parviennent encore moins à obtenir un jugement supplétif. A ces cas s’ajoute celui des enfants abandonnés par leurs parents, venant grossir les rangs d’enfants ne disposant d’aucune identité juridique, privés du droit à être scolarisé et se retrouvant littéralement en marge de la société. A ce jour nous avons recensé plus 10 000 enfants Camerounais dans cette situation. Nous nous activons à pied d’œuvre pour faciliter l’obtention d’actes de naissance pour ces derniers, via le recours à des jugements supplétifs, avec l’appui de municipalités partenaires.
2017
UNE LÉGITIMITÉ INCONTESTABLE
L’efficacité de nos actions sur le terrain nous a conféré une légitimité incontestable et a fait de nous un partenaire incontournable pour l’Etat. Cet état de fait a donné pignon sur rue à la signature de multiples conventions avec des organismes étatiques tels que le BUNEC (Bureau National de l’Etat Civil) le MINAS (Ministère des Affaires Sociales), le MINPROFF (Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille), la CNDHL (Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Liberté) … Nous sommes depuis lors spécialement mandatés pour accompagner l’Etat dans le cadre de sa politique de développement socioéconomique, mais également pour fédérer
des Associations, des Organisations Non Gouvernementales (ONG) et autres structures de l’économie sociale. Nous avons par ailleurs étendu notre réseau d’antennes relais à travers les 10 régions du Cameroun, en nous appuyant sur des partenaires clés tels que les chefferies, les foyers culturels, les communautés religieuses de tout bord, les associations…
2018
UN RÉSEAU DE PARTENAIRES GRANDISSANT
Forts du vaste réseau d’organismes économiques et sociaux que nous avons la charge de fédérer, l’idée de renforcer les sessions éducatives entamées par le passé est apparue comme une évidence. Ainsi avec l’appui de nos partenaires sociaux opérant dans différents domaines d’activités, nous organisons des formations entrepreneuriales pour favoriser l’autonomisation d’individus en situation de vulnérabilité sociale, en droite ligne avec notre stratégie de développement de la cellule familiale à travers le développement des membres qui la composent.
